Raquette de tennis Wilson Blade V9

Je change ma technique en coup droit

Dans cet article, je présente des éléments que j'essaie de modifier à l'entraînement dans la technique de mon coup au tennis, qui peuvent vous être utiles également pour vos progrès.

La situation de la séance est très simple ; je suis côté coup droit et j'alterne croisé/décroisé pour déplacer mon partenaire.

Je me focalise sur les objectifs que je me suis donnés pour la séance ; plus d'amplitude gestuelle, relâchement, fluidité du geste, utilisation de la respiration, c'est parti !

Mes problèmes en coup droit

En coup droit, j'ai une très bonne régularité, cependant je trouve que les sensations pourraient être meilleures.

Je rencontre les problèmes suivants :

  • trop de dépense d'énergie pour produire de la vitesse de balle,
  • manque de sensations, manque de précision, sensation de précipitation dès que ça joue un peu vite.

Techniquement, je vais travailler les points suivants :

  • préparation tardive parfois,
  • manque de relâchement,
  • manque de fluidité du geste,
  • manque d'amplitude,
  • problème technique concernant la mise à niveau.

On voit chacun de ces points en détails.

Préparer tôt

C'est quelque chose que je surveille constamment et que je conseille à tous les joueurs.

De nombreux joueurs commencent leur préparation trop tard, parfois au moment où la balle rebondit de leur côté, ce qui risque de précipiter le geste, de réduire son amplitude et de donner de mauvaises sensations.

Le timing de la préparation dépend de la vitesse de la balle adverse, on ne peut donc pas donner une règle systématique.

Cependant, la plupart du temps, une bonne habitude est de commencer sa préparation dès que l'on identifie que l'on va jouer la balle en coup droit.

On doit donc être en train de se tourner et de préparer alors que la balle adverse n'a pas encore passé le filet, de façon à avoir fini de préparer au moment où la balle rebondit de notre côté.

De cette manière, on se donne des chances d'avoir le temps de jouer la balle sereinement, sans précipitation, avec toute l'amplitude nécessaire pour avoir de bonnes sensations.

C'est quelque chose que je surveille depuis longtemps dans mon jeu et que je vais essayer d'améliorer encore.

Le relâchement

Il y aurait beaucoup à dire sur le relâchement, qui est indispensable pour bien jouer au tennis.

L'objectif est d'avoir un maximum de relâchement musculaire, tout en ayant une fermeté suffisante à la frappe pour bien résister à l'impact.

Pour travailler le relâchement, j'utilise la respiration, c'est quelque chose d'indispensable pour tous les joueurs :

  • inspiration pendant la préparation,
  • relâchement musculaire de la main maximal pendant la préparation, d'autant plus facile que l'on amène la raquette en arrière avec la main libre,
  • expiration par la bouche pendant le geste de frappe, jusqu'à la fin du geste,
  • il y a plus de fermeté au niveau de la main à l'impact, cependant il n'y a surtout pas de crispation.

C'est quelque chose que j'ai l'habitude de faire, mais je vais exagérer un peu plus l'expiration pour bien me relâcher.

La fluidité du geste

La fluidité du geste est liée au relâchement mental et musculaire.

L'objectif est de faire le geste sans aucun temps d'arrêt, sans interruptions qui seraient dues à des crispations musculaires.

L'arrêt du geste fait perdre les sensations et annule la prise d'élan qu'il y avait jusque-là.

De plus, cela induit un redémarrage du geste qui peut être brutal s'il se fait au moment du déclenchement de la frappe, ce qui n'est pas l'idéal pour la prévention des blessures.

Pour travailler cela, je m'entraîne à vitesse lente, en me concentrant sur les sensations internes, en cherchant simplement à faire un mouvement qui ne s'arrête à aucun moment. Pas si simple !

Mouvement continu ne veut pas dire mouvement à vitesse uniforme ; la vitesse est plutôt lente pendant la préparation, même si la préparation doit se faire tôt, et le geste accélère lors de la lancée de la raquette vers l'avant.

C'est également important de maintenir ce rythme lent/rapide pour avoir de bonnes sensations, tout en restant à une vitesse raisonnable au début.

L'amplitude

L'amplitude concerne la taille de la préparation.

Il n'y a pas d'obligations de ce côté-là mais je recommande d'éviter les extrêmes ; les préparations très courtes et très amples.

Pour ma part, augmenter l'amplitude du geste m'aide pour les sensations en me permettant de faire un geste et peu moins précipité et donc mieux contrôlé.

Voici mes objectifs :

  • amener la raquette en arrière avec la main libre en faisant passer le tamis à hauteur de la tête,
  • décoller mon coude droit,
  • garder le coude droit décollé pendant toute la préparation, jusqu'à la mise à niveau et la frappe.

Aucune obligation pour tous les joueurs d'en faire autant mais c'est quelque chose à essayer si on a de mauvaises sensations en coup droit.

L'amplitude s'associe avec une préparation précoce ; difficile de préparer tard et en même temps de faire un grand geste.

La mise à niveau

Voici un point un peu plus compliqué.

Sans rentrer dans les détails, la mise à niveau consiste à laisser descendre la raquette derrière soi au niveau où on va frapper la balle, en se retrouvant la plupart du temps avec le tamis au moins à la même hauteur que la main.

Pour ma part, en fin de mise à niveau, j'ai encore la raquette quasi verticale, avec le tamis au-dessus de la main.

Cela m'amène à faire la mise à niveau en même temps que je lance la raquette vers l'avant.

Ça fonctionne sur balle lente, mais sur balle rapide, c’est plus compliqué et je dois aller vite pour avoir le temps de tout faire, ce qui génère de l'imprécision et de mauvaises sensations.

Pour améliorer ce point, l'amplitude, le relâchement et la recherche de fluidité m'aident.

Je me concentre également beaucoup sur les sensations internes pour ne lancer la raquette vers l'avant que quand je sens que les cordes sont au niveau de ma main.

Pour faire cela, c'est indispensable de commencer sur balles lentes.

La vidéo est également une aide importante pour contrôler mon geste, même si ce sont les sensations qui restent la chose la plus importante.