Au tennis, on parle souvent de puissance, de timing ou de technique, mais assez rarement du relâchement, alors qu’il est au cœur d’un coup droit efficace.
Être relâché, ce n’est pas frapper mollement, c’est savoir laisser le geste s’exprimer sans tension, en gardant le contrôle.
Le relâchement est l’un des éléments les plus importants pour frapper un coup droit fluide, puissant et sans effort.
Beaucoup de joueurs peinent à l’obtenir, surtout en match, à cause de la pression ou du stress.
Voici les clés pour retrouver un geste naturel et détendu.
Avant même de parler de technique, il faut vérifier son état mental.
De nombreux joueurs sont relâchés à l’entraînement mais se crispent en match à cause de la peur de la faute ou de la pression du résultat.
👉 Conseil : acceptez de faire des fautes.
Le tennis est un sport d’erreurs, et vouloir tout contrôler ne fait qu’amener de la tension qui fera finalement moins bien jouer.
Jouez “cool” et sans crainte de faire la faute, c'est essentiel de réussir à lâcher prise sur cet aspect du jeu.
La crispation se ressent souvent dans la main.
Essayez de varier volontairement la pression de vos doigts sur le manche :
Tout cela va vous aider à prendre conscience de vos sensations internes ce qui est indispensable.
L'idéal est de cherchez la sensation d’un manche tenu mais non “écrasé”, on ne veut pas de crispation.
Plus la main est détendue, plus le bras accélère librement.
La vitesse gestuelle vient du relâchement, pas de la force.
Être totalement mou n’est pas souhaitable non plus : il faut une fermeté contrôlée à l’impact, surtout si la balle est lourde ou mal centrée
Le bon compromis consiste à être très relâché pendant la préparation, puis à devenir légèrement plus ferme à l’impact, sans crispation.
Tout cela dépend également de la balle à jouer, le tennis reste instinctif mais globalement on recheche un maximum de relâchement.
Pendant la préparation, la main gauche (pour un droitier) peut porter la raquette vers l’arrière.
Cela aide la main droite à rester détendue jusqu’à la phase d’accélération.
Portez la raquette en arrière, poignet relâché, sans forcer.
La respiration joue un rôle essentiel dans le relâchement musculaire.
Inspirez pendant la préparation puis soufflez au moment de la frappe, par la bouche, tout au long du geste.
Ce souffle aide à libérer les tensions musculaires et favorise une frappe fluide.
Si vous poussez un cri d’effort, c’est souvent le signe d’une crispation.
Le relâchement facilite la vitesse de balle, car un bras libre accélère plus vite.
Cela peut faire perdre de la sécurité, donner une sensation de manque de contrôle.
Le lift offre de la sécurité : il permet de frapper vite tout en gardant la balle dans le court.
Résultat : plus de puissance, plus de confiance, et moins de peur de faire des fautes en longueur.
Serrer trop fort la raquette peut donner une impression de précision, mais à la longue, cela fatigue l’avant-bras et augmente le risque de blessure (tennis elbow).
Cherchez toujours un bras libre, fluide, qui accompagne la balle plutôt qu’il ne cherche à la conttrôler en force.
Le relâchement du coup droit repose sur trois piliers :
En travaillant ces aspects, vous frapperez plus fort, avec moins d’effort et de meilleures sensations.
Alors, respirez, relâchez… et laissez partir le bras !
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